Le parcours d’Éric
Le dessin, le tennis, le vélo, le surf. Quinze ans de jeunesse en bord de mer, puis, le travail des saisons, les étés.
Des études plutôt scientifiques, longues. Le premier travail, la photographie argentique depuis longtemps. Le retour du dessin, l’étude du dessin puis la peinture. Des stages d’aquarelles et de peinture à l’huile, un peu de pastel ; un début à l’acrylique, juste un début… La lecture aussi des techniques… Le daily painting, Quelques cours et pas mal d’ennui. Il n’y a pas de sujet, mais quand même le pot de pivoines en plastique, ou le bouquet de bouteilles en verres….
Et finalement la peinture à l’huile onctueuse et grasse.
Ah oui aussi ! un atelier trop petit!
Nous y voilà. Bref, un parcours d’autodidacte.
Surfeur dos bande rouge – peinture à l'huile – 100×80 cm
Géographie – peinture à l'huile – 80×80 cm
La démarche du peintre de bord de mer
Tout se promène entre le titre « hors saison » de Cabrel , la nostalgie de l’été dernier et surtout des étés passés, la lumière de Joachim Sorolla de Valence, le plus grand impressionniste francais, pardon espagnol, (c’est surement ce qui explique qu’il soit peu connu chez nous). Le dieu de l’époque en toute objectivité. L’impressionnisme du bonheur des plages et des scènes d’enfants, d’ombrelles et de travailleurs de la plage. La résignation de Hopper et ses personnages figés et ses architectures.
La démarche : proposer une peinture d’un bonheur d’enfants sur la plage, ou d’adultes redevenus enfants sur la plage. La marée basse éphémère, la jeunesse éphémère. Et aussi l’insouciance des baigneurs sans complexe. En attendant Godot. Support papier ou toile de lin. Tout format mais une affection pour les formats carrés et grands.
Figuratif +++. Je n’ai rien contre l’abstrait bien au contraire. Mais j’aime encore le figuratif.
Des personnages souvent de dos face au soleil et à leur bonheur-bulle. Du surf mais plutôt dans l’attente ou le retour de session.
Éric Roy – 2021